En Poésie.. (3)
J'aurais aimé remercier Jacques Prévert
pour sa poésie, pour sa légèreté, et pour
la douce puissance de ses textes, il a
bercé mon enfance, affiné mes dessins,
restreint mes craintes de lendemain, parain
de l'Antan culinaire et frère de mes plus belles
journée d'été, oui, j'aurais aimé le remercier..
Car en ce moment, il est vrai que j'ai une envie
saugrenu mais pas négligeable, je veux me cacher
derrière de la poésie, derrière de longues soirées
d'été, et comprendre qui je suis vraiment, et pourquoi
parfois, il m'arrivera d'agir stupidement, sans doute,
de l'autre côté de l'écran, tu te reconnaitra, grande
Dame de la poésie, grande fée aux ailes gonflées
par tant d'années de reflets et d'autorestrictions,
toi, et puis toi aussi, mon grand voyageur, mon éternel
écrivain, ta prise de note, et ton café du matin, si
tu savais comme je t'aime. Alors, c'est derrière des
petits riens, quelques poupées russes, quelques
roses blanches, quelques petits oiseaux de printemps
que j'entre dans l'éternel cache-cache intérieur dont
je suis dotée. A vous deux, et à la belle saison.